Je rêvais que je rêvais. Heureusement d’ailleurs! Parce que c’en serait fini de notre beau grand pays le Canada, tel qu’on le connait depuis les Pères de la Confédération.
Qui avait commencé? Difficile de savoir parce qu’en l’espace de quelques respirations, les deux pays qui se regardent comme des lions en cage depuis la guerre froide venaient de trouver un terrain d’entente ou un terreau fertile, si vous voulez. Le Canada pouvait bien servir de terrain de jeu pour les deux belligérants. Selon leurs estimations, les dommages collatéraux seraient négligeables, vu l’étendue des épinettes et le peu d’indigènes y habitant. Et ils sauveraient la face, comme deux cowboys qui veulent en découdre mais qui ne veulent pas mourir.
Pour chasser toute cette histoire d’horreur de mes pensées, j’ai ouvert la radio, eh oui, le monde est rempli d’amour et de beauté. L’annonceur parlait d’Adamo qui est en ville présentement, ouioui, ici à Montréal, pour une série de 10 concerts. L’éternel jeunot de 79 ans, qui se promène toujours en espadrilles blanches, n’a rien perdu de son éloquence. Et en lisant un article de La Presse du 25 avril, j’ai découvert qu’il est Sicilien de naissance. Son père avait émigré en Belgique pour trouver du travail. C’est ainsi qu’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, Belge sicilien, et qu’il chante ses chansons d’amour autant en français qu’en italien.
Et nous, ce même matin du 25 avril, on partait à la découverte de cette grande île méditerranéenne. Cette île qui a une histoire de 5000 ans de colonisation et d’envahisseurs. Ma déesse Coïncidence, que je t’aime quand tu fais bien les choses!
C’est d’ici, en Sicile, que je vous salue, mes chers amis voyageurs, après une cueillette fructueuse des plus belles oranges que j’ai jamais vues. Et je vous présente l’ambassadeur sicilien Adamo en chansons.
Toi, l’amour te ressemble, si fort que j’en tremble
Paroles de la chanson L’amour Te Ressemble par Salvatore Adamo
Et je me demande dans quel paradis perdu
Dans quelle légende, quel rêve où j’étais troubadour
J’ai pu te rencontrer un jour ?